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  • : Le blog de STM
  • : Notre priorité : l'action par des actions concrètes et ciblées auprès et avec des villages du Tiers-Monde. STM est une ONG (Organisation Non Gouvernementale) française basée en région parisienne sud à Savigny sur Orge - d'où son nom d'origine.
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3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 18:17
Au début de cette année quatre membres du bureau de STM se sont rendus en mission au Burkina Faso pour faire le point avec nos partenaires sur nos réalisations et projets dans ce pays. À cette occasion Lucien Perroy, dont on connaît bien le talent de cinéaste, a réalisé une vidéo de 40 minutes. Nous vous invitons à le rencontrer en compagnie des trois autres participants, Martine Perroy, Annie et Jean-Louis Lelu. Après la projection ils seront à votre disposition pour commenter les images et répondre à toutes vos questions. Nous feront ainsi le point sur nos relations avec nos partenaires burkinabés. La soirée se terminera par un verre de l'amitié. Date : Jeudi 10 mai 2012 à 20h30 Lieu : salle Henri Guffroy (derrière la mairie)
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19 novembre 2010 5 19 /11 /novembre /2010 18:35

Samedi 13 novembre, nous avions notre journée annuelle.

 

La conférence était présentée par l'Association AMNESTY INTERNATIONAL.

Ils nous ont montré un film qui relatait une mission de leur groupe du Burkina.

Le sujet portait sur la mortalité des femmes.

Le titre était : "Donner la vie sans risquer la mort".

Vous pouvez le visionner sur Internet en tapant : http://vimeo.com/9878281

 

Nous l'avons trouvé assez pessimiste. Mais il a permis, après sa diffusion, d'expliquer au public présent que, grâce à nos actions, des responsables et volontaires du village de Dahoré au Burkina Faso, alliées à celle de nos responsables de l'association STM et de nos adhérents qui nous ont soutenus par leurs dons, nous avions pu vaincre ce malheur.

 

La construction du CSP de Dahoré a permis aux futures mères de la circonscription d'être mieux prises en charge et le Major a pu nous affirmer qu'il n'y avait eu, cette année au moins, aucun décès ni de mère, ni de bébé.

 

Cela a convaincu l'auditoire de l'utilité de notre action.

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13 novembre 2010 6 13 /11 /novembre /2010 17:58



Mortalité maternelle au Burkina Faso
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25 mars 2010 4 25 /03 /mars /2010 10:15
et la découverte de la grotte mystérieuse                Récit de voyage Burkina 2006 235

 

Jeudi 19 janvier 2006

12 heures. Départ. J.C. est passé nous chercher. Nous avons trois voitures. Ce n'est pas trop parce que nous sommes 5 à partir. Mais il y a des bagages pour 10.
A l’enregistrement ce n’est pas au poids comme nous le pensions mais au nombre de colis, il y en a un de trop et nous devrons payer un supplément. 16h35 dans l’avion AIRBUS A340-330, nous attendons une vingtaine de passagers qui arrivent d’Italie en correspondance. Dehors le temps est humide, gris mais pas froid (9 à 10°), on nous annonce qu’à notre arrivée à Ouaga, il fera beau et 22°. Le pied !
16h40. Les passagers  sont arrivés, on nous compte.
17h04 premiers tours de roues.
17h10 décollage. On a tout de même une ½ heure de retard. Du coup on retarde nos montres d’une heure. C’est toujours ça de gagné. Il n’est plus que 16h10.
19h35 au-dessus de Tamanrasset – parcouru 2922 kms en 3 heures – vitesse 750 kmh – reste à parcourir 1190 kms en 1 h 41 – Altitude 10 668 – température moins 50°.
Arrivée à Ouaga à 21 h 30 environ.
Récupération laborieuse des bagages. Il y en a tellement ! Il ne faut pas en oublier. Passage à la douane largement facilité par François et Faustin.
Dehors, ils sont là à nous attendre : Célestin, Didier, Jean-Marie, Eudoxie, Jean Kora notre ancien chauffeur.
Direction La Rose des Sables. Nous nous endormons au son des musiques, pas africaines du tout, des petits cabarets de la rue de la Femme.

Vendredi 20 janvier 2006

Lever vers 7 h, 7h30. Il fait très frais dans la terrasse de la Rose des Sables. 19° seulement. Nous enfilons vestes et  gilets.

Petit déjeuner rapide et dès 8 heures, rendez-vous au bureau de François à la SDV. Il nous procure un bon paquet de FCFA. Ensuite direction la poste où nous achetons des timbres à 690 F, et quelques cartes postales pour envoyer à nos amis restés en France.

Trois semaines plus tard, ils ne les auront toujours pas reçues !

Nous avons deux ou trois téléphones à faire débrider pour laisser ici à notre départ. Ce sera fait en un tournemain, dans une petite boutique au bout de la rue.

Repas à la Rose des Sables. Visite de Célestin et Robert.

Après-midi vaine tentative de contacter la CAMEG . Irons-nous un jour ?

Nous décidons de passer notre après-midi au Village Artisanal. Notre nouveau chauffeur ne connaît pas et nous, personne ne se souvenait ou il fallait tourner. Nous finissons après de nombreux kilomètres par le trouver. Nous ferons quelques achats, batiks-cartes et passons commandes pour notre retour.

Ce soir, nous sommes invités par les Ouagalais de Dahoré au pot de l’arrivée au Stade Municipal. Il y a Célestin le doyen, avec Chantal, François, Didier et son petit frère Evariste, Faustin, Eudoxie et Joris, Robert...  Nous mangeons du poulet avec de l’Attiéké (semoule de manioc).

 

Samedi 21 janvier 2006

Lever vers 7 heures. Température dans la chambre 28 °. A 8 h 15 Faustin vient déjeuner avec nous, il nous accompagnera toute la journée et c’était vraiment indispensable.

Ce soir, il fait 30° à 19 heures. Nous devons recevoir ceux qui voudrons venir nous voir. Mais le match Congo(RDC) – Togo de la CAN ne se terminant qu’à 20 heures….

Nous avons dîné vers 21 heures (frites, poulet). Il y avait les  5 voyageurs, François Somé et Bibiane, Jean-François (Docteur) et son fils Freddy, Didier, Faustin.

 

Dimanche 22 janvier 2006

7 heures. Il fait 28° dans la chambre.

Départ pour Dahoré, les préparatifs sont aussi rapides que d’habitude ; François nous amène le technicien de la pompe du forage de l’école, avec un peu de matériel dont la place n’était pas trop prévue dans la véhicule. Nous quittons l’auberge et Ouagadougou, enfin presque, parce que la fixation des bagages sur l’impériale n’est pas parfaite. François nous accompagne jusqu’à une quincaillerie pour acheter 10m de corde et procéder à un arrimage supplémentaire.

Arrêt à Boromo pour faire le plein, 50 litres de gazole à 575 francs.

Une petite boisson au Relais touristique où nous laissons un mot pour Tankien Konaté, célèbre sculpteur sur bois, venant chaque année en France, montrer son travail d’artiste accompagné de son frère Bomavé.

Pâ puis Dano, où nous sommes attendus à midi. Nous arrivons à l’heure….. 13 heures.  Repas à l’auberge de Dano avec l’Abbé Blaise qui nous attendait. Nous sommes bientôt rejoints par l’Abbé Jean-Augustin, puis le major Lassané et un de ses collègues. Nous entrevoyons Théodore qui accompagne trois personnes d’EMA (Massy).

Après le déjeuner, direction Dahoré où nous sommes attendus, par une escorte de cyclistes. Et arrivée sous le manguier nous trouvons un balafon et les danseuses et danseurs.

Dans la maison de Blaise, nous trouvons nos cuisiniers, Sébastien, fidèle au poste et une cuisinière Gisèle, fille d’Augustin, donc nièce de l’Abbé Blaise.

Nous recevons la visite de Nicolas qui va bien sauf, hélas sa vue. Puis Gabin Somé secrétaire des parents d’élèves et Théophile président des parents d’élèves et animateur de l’équipe des maçons.


Lundi 23 janvier 2006
Cette nuit, l'Harmattan a soufflé fort. Et des bestioles ont fait la sarabande sur le toit. Ce matin  il fait 31°. A midi il fera 37°.
Premier rendez-vous au dispensaire. Lassané est installé depuis 15 jours dans le nouveau bâtiment plus fonctionnel que le précédent avec des réservoirs à eau à l'extérieur et preque l'eau courante sur l'évier, les réservoirs sont rempli par Claude aide-infirmier, qui va chercher l'eau au forage et rempli les réservoirs avec des seaux, en grimpant sur une échelle.  Il y  a aussi l'éclairage par panneaux solaires.
L'ancien dispensaire est un peu abandonné. Nous faisons remarquer qu'il faudra veiller à continuer à l'entretenir pour qu'il ne soit pas dégradé lorsque la décisiion d'en faire un centre de rénutrition deviendra réalité.
Nous nous précipitons vers l'école où le technicien est en train de poser la pompe du forage. Et miracle nous assistons à l'écoulement de la première goutte d'eau. Nous en ferons des images fixes et mobiles.

Jeudi 26 janvier 2006

Ce matin, il fait frais seulement 25°. Nous arrivons rapidement à 35°.

Nous recevons la visite de HIEN Benoît, qui nous prend au saut du lit. Il apporte à Roger la magnifique canne qu’il lui avait promise, il y a deux ans. C’était sa canne de chef personnelle. Il nous invite de nouveau à visiter sa grotte mystérieuse.

Burkina-Faso-4859.JPG

Le chauffeur va chercher du pain et de la glace à Dano. Départ prévu pour les AVV, 9 h avec Nicolas et Sébastien qui est chargé d’aider en cuisine.

Un pneu est crevé, nous ne partirons que vers 10 h. Arrivée à  l’heure. Youyous, défilé de vélos, musique.

Visite de la récolte de coton de Pabo. Ils procèdent à la pesée du coton qui est mis en ballots de 300 kgs chacun. La production varie entre 1 à 6 tonnes par famille. Isaïe a récolté 3 tonnes.

Le coton est acheté par la Sofitex entre 120 et 175 FCFA le kilo selon la qualité. Ils doutent de la rentabilité, car ils doivent pour la plupart louer les bœufs, se faire aider pour semer et récolter (500FCFA, la journée d’une femme), acheter les graines, herbicides etc…Par contre un terrain qui a produit du coton bénéficiera l’année suivante de l’apport des engrais et sera plus fertile pour les cultures de subsistance.

Pour laisser le temps à Nicolas de préparer le repas, visite à la rivière Bougouriba dont le niveau est très bas.

Repas chez Nicolas. Salade, tomates, une chèvre, spaghettis, riz, tau.

Retour sur Dahoré en emmenant Mme Nicolas, voir une amie au dispensaire de Bouni, qui se trouve sur notre route. Sur la galerie du 4 x 4, les 4 poulets qui nous ont été offerts et trois passagers, Sébastien, Isaïe Somé et un jeune homme de Ténoulé dont le vélo est en panne. Nous faisons une halte au dispensaire de Bouni, que nous trouvons dans un état déplorable, sans hygiène où les malades n’ont pas de lits et couchent à même le sol. Nous repartons un peu démoralisés par ce que nous venons de voir.

Nous laissons notre passager à Guéguéré où nous nous arrêtons au marché. Mais à cette heure-là, il n’y a plus de tomates, tant pis.

Le rendez-vous avec l’équipe apiculture est reporté à samedi matin, car la ruche n’est pas prête.

 

Samedi 28 janvier 2006
Journée Culturelle.
La course cycliste se déroule devant les caméras de Lucien et Claude A.
L'après-midi est consacrée au concours de tir à l'arc. Mais la cible est manifestement trop petite ou trop loin ou les deux. Les  prix sont remis aux trois premiers des deux concours, vélo et tir à l'arc. Une petite gorgée de Dolo pour faire couler les beignets de farine de haricots.
La partie "actualités" est constituée du reportage de la journée culturelle de ce jour et le grand film est le reportage de notre voyage de 2004 sur la mise en route du dispensaire. Très gros succès populaire, cris et éclats de rire. 

Dimanche 29 janvier 2006
Après-midi match de foot entre les équipes de Dahoré et Moulourou.Heure prévue 15 h pour les uns, 15 h 30 pour d'autres, 16 h pour l'Abbé Blaise. En réalité le match commence à 17 h 30.
Lucien et Roger s'esquivent pour accompagner HIEN Benoît à sa grotte mystérieuse, où nous entrons l'obscurité. Le long d'une faille horizontale, nous sommes censés découvrir la lune, le soleil, la terre. Dans un coin, d'une ouverture vont surgir les éléphants, les lions, les girafes, tous les animaux de la création.
Nous revenons à l'entrée de la grotte où Benoît fait quelques incantations. La grotte répond et l'on entend qu'une porte s'ouvre. Une voix venue de nulle part nous interpelle, nous questionne et nous répond en bon français. (Nous savons que le génie de la grotte parle toutes les langues). Elle nous invite à pénétrer. Roger s'avance seul et reçoit une giclée d'eau et le génie dépose dans sa main un objet qu'il doit remettre à Benoît en l'assurant de sa protection. L'objet est une bague que Benoît lui passe au doigt, il est dorénavant protégé...

 

Lundi 30 janvier 2006

Sainte Martine

Départ pour Bobo un peu avant 8 heures. Voyage de 2 heures en passant par DANO et PA. Nous allons directement à l’ancienne mosquée que nous visitons.


Mosquée Bobo-Dioulasso

Nous appelons nos correspondants de Bobo (René, Nestor) qui viennent nous rejoindre près de la mosquée. Nous avons rencontré René SOME, Nestor HIEN, Benoît KAMBOULE (Neveu du Président de STMD, il travaille chez Coca-Cola). Ils nous conduisent au centre ville à la recherche d’une cassette pour le caméscope de Claude. Hélas rien.

Comme promis, nous passons au CE .M.MA.TRA (Centre Médical Macoucou Traoré) ou nous rencontrons le Professeur-directeur André Ouezzin COULIBALY, spécialiste des maladies cardio-vasculaires. Nous avons laissé nos 2 cardialogues s’entretenir sur les difficultés d’exercer la médecine au Burkina Faso.

Nous avons appris que l’éminent docteur avait fréquenté le lycée Corot de Savigny presque en même temps que Martine et Roger lorsqu’il était « Pion ». Nous avons regretté les uns et les autres de n’avoir pas plus de temps à se consacrer, car l’échange était très instructif, mais les patients étaient nombreux et nous devions rentrer à Dahoré le soir.

Déjeuner dans une belle auberge : Poulet, frites …..

Nous sommes rejoints par l’épouse de Nestor, Brigitte (sage femme), Georges SOME (topographe), Euloge (électricien), il nous assure que l’éclairage sera à Dahoré avant cinq ans. Evrard DABIRE, petit frère de Georges, père de petites jumelles restées dans la famille au village. Claude achète des masques et une belle statuette. Après le repas, nous nous rendons avec René et Nestor à la gare de Bobo puis à la cathédrale. Gros passage au marché où nous trouvons plein de choses pour nous et pour STM.

Nous repartons vers 16 heures de Bobo. En faisant une halte chez Nestor qui construit un maquis à la sortie de la ville.

Mardi 31 janvier 2006

Ce matin à 8 heures, nous attendons Paulin pour une démonstration sur la ruche. Le rendez-vous est encore raté, il ne vient pas.

10 heures, nous partons pour Dakoula, arrêt à un centre d’alphabétisation supervisé par Gabin, nous constatons qu’il y a plus de femmes que d’hommes. Au village, nous rencontrons les femmes et les jeunes. Visite de leur nouvelle école à 3 classes, construite par le gouvernement, réceptionnée mais pas encore en fonction, une classe de CP1, 65 élèves dont 36 filles et 29 garçons, pour la première fois, les filles sont en majorité,  a lieu provisoirement dans le local « Maison des Jeunes » construit en 2003 par le PNGT. Nous repartons de Dakoula, avec un chemisier pour les femmes et un coq pour les hommes.

Nous sommes accompagnés de Gabin et Olivier (frère de l’Abbé Jean-Augustin et couturier à Dahoré), ce dernier voulait nous montrer son champ après Dakoula,  en fait c’était le village de sa maman, KOLKOL, où tout le monde nous attendait. Nous écourtons la visite et promettons de revenir à notre prochain voyage.

Nous retrouvons Lucien à l’école au moment du repas des enfants.

Cet après-midi, visite rapide à Ténoulé, par une piste toujours aussi mauvaise, pour prendre des photos de leur nouveau dispensaire qui doit ouvrir prochainement. Celui-ci va diminuer la fréquentation au dispensaire de Dahoré, qui en remplacement va reprendre le village de Badone (tout ou partie), situé à une quinzaine de kilomètres de Dahoré.

Au retour nous essayons de faire le point sur nos comptes, dur, dur…Les prévisions STM seront revues à la baisse.

Nous entendons des chants de femmes qui arrivent, elles viennent offrir à Martine et Claudine, une tenue africaine complète, pagne et haut imprimés. Film, photos, danses endiablées avec Claude et notre cuisinière Gisèle.

20 heures. Réunion avec les Abbés, l’infirmier, les parents d’élèves, le COGES, réunion encore une fois très animée. Nous leur remettons de l’argent liquide et 2 chèques. Les Abbés nous remettent au nom des 3 villages, des tenues Dagara pour les hommes et des tenues en bogolan pour les femmes, une statue pour notre Président François et une pour le Docteur PIET.

Aujourd’hui, nous avons été habillés pour l’hiver !…Burkina 2006 320

 

 

Mercredi 1er février 2006
C'est l'heure du départ.
Entre 7 h 30 et 9 h 30 plein de visites, comme d'habitude.
Vers 9 heures, les femmes entonnent le chant d'adieu "
Revenez..... si vous ne revenez pas, envoyez-nous une lettre".

Vendredi 3 février 2006
Dernier jour utile à Ouaga, encore quelques achats à faire et surtout les bagages.

Samedi 4 février 2006
Départ 23 h 45. Arrivée Roissy 6 h 10, température moins 2 °.
La transition est brutale, gare aux rhumes !!

 

 

 

 

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23 février 2010 2 23 /02 /février /2010 12:09

UN PEU D’HISTOIRE DE DAHORE

 

(extrait de « Approche historique d’un village Dagara : Dahoré », par Robert Somé, le 3.06.1990)

                                                 

                                                                 

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Les habitants de Dahoré sont presque tous issus du même lignage (« Doglu »), celui de Dafiélé.

Leurs ancêtres sont venus du Ghana à la fin du 19ème siècle.

 

Le village a été créé par Daho. Ses grands-parents résidaient à Accra avant de venir s’installer dans le nord du Ghana, à Wuli (appelé aussi Tenkor).

 

Parti de Wuli, Daho traversa le fleuve Mouhoun (appelé aussi Volta Noire) et vint d’abord à Tampuo, près de Dano.

               

Toujours poussé à migrer sous la pression démographique, Daho fut accueilli par son neveu à Pontiéba (entre  Dano et Dahoré). Le site de Dahoré fut attribué à Daho par le Chef de Terre (ou Tigan Sob) de Pontiéba, de ce fait « Dahoré passe sous la protection indéfectible des fétiches de Pontiéba ».

 

Daho s’implanta d’abord dans une grande crevasse appelée Wascion et y construisit sa maison-forteresse (ou Yir). Son aire de domination s’étendait entre Wascion et les collines Tampla et Natchi.

 

En 1900, trois frères de Daho (Bayo, Zibié et Pir) arrivèrent de Wuli. Daho, en tant que Tigan Sob, leur attribua la zone située au sud-ouest de Wascion et dont il avait chassé les Pwa (Pougli) qui l’occupaient depuis 1820 et émigrèrent à Bouni, derrière Guéguéré.

 

Les trois frères construisirent un Yir commun, noyau du quartier actuel de Yirpalé.

 

 

Daho meurt en 1930. Il ne reste rien de sa forteresse. Son fils aîné Kayir le remplace comme Chef de Terre. Avec son frère Gbon, il s’installe près des champs qu’ils cultivent dans la colline de Tampla, dans une zone appelée ensuite Dahozousso qui regroupe essentiellement les descendants de Daho, alors que le quartier Yirpalé regroupe les descendants des trois frères de Daho : Bayo, Zibié et Pir.

 

Mais des enfants de Kahir (donc des petits-enfants de Daho : Zemba, Kabarka, Zango, Filir et Koussiara) émigrèrent de Dahozousso à Yirpalé.

 

Leurs enfants (donc les arrières-petits-enfants de Daho) y construisirent leur propre maison : Emmanuel, Kodjo, Elie et Fulgence. Zak, le premier catéchiste de Dahoré, construisit sa maison (« Zakalé ») à l’est de ce quartier de Yirpalé.

 

Quant au quartier de Dahozousso, il comprend les maisons de Gbon et de ses enfants : Dazié, Guido, Sooka, Dogbé et Damna.

 

Foudar, du doglu (clan) Zorbié, originaire du village de Kpankpar, près de Dano, est venu aussi dans ce quartier.

 

Par émiettement des grandes concessions, Dahoré s’est étendu au point de rejoindre Pontiéba et Konsola.

 

 

 

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